Jour 50 : Votre groupe de soutien
Un groupe de soutien, c’est un regroupement de deux ou plusieurs personnes entretenant des rêves distincts et ayant compris que c’est souvent en groupe qu’on arrive à relever les défis importants. Donc, si vous mettez sur pied un groupe de soutien, il sera composé de gens animés par des projets individuels, chacun étant disposé à aider l’autre à atteindre ses objectifs et chacun sachant, qu’en retour, on l’aidera à atteindre les siens.
Pourquoi travailler en groupe plutôt qu’en solitaire ? Les raisons sont nombreuses.
- Le savoir est multiplié. Chaque membre d’un groupe de soutien possède un savoir qui le distingue des autres membres. Le regroupement offre un accès commun à tout ce savoir.
- Les contacts sont multipliés. Chaque membre d’un groupe de soutien apporte avec lui un réseau qui peut s’avérer utile. Par exemple, la personne dont vous avez besoin pour lancer votre projet est peut-être l’amie d’un des membres de votre groupe de soutien. Dans ce cas, obtenir un premier rendez-vous devient plus facile…
- La motivation est décuplée. Chaque membre du groupe de soutien connaissant ce qui motive les autres, on s’encourage les uns les autres en recourant à de bons arguments.
- Les projets sont envisagés dans une juste perspective. Les périodes de découragement peuvent venir rapidement si vous travaillez en solitaire. Vous finirez peut-être par vous dire que vos projets sont trop ambitieux et que vous ne méritez pas de réussir. Un groupe de soutien remet en perspective vos projets. Ses membres vous aident à les circonscrire et vous rappellent continuellement que vous méritez de les mener à bien.
Si vous avez jusqu’ici poursuivi cette démarche en même temps qu’une autre personne, vous avez déjà un groupe de soutien, aussi restreint soit-il. Il vous reste à rendre vos rencontres plus productives. Si vous êtes seul à faire cette démarche, invitez des amis ou des connaissances à se procurer ce livre et à passer Le 500.
Donnez ensuite une mission à votre groupe. Cela pourrait être d’aider chacun des membres à utiliser pleinement ses forces afin qu’il réalise son plein potentiel. Cette mission pourra être raffinée au fil de vos rencontres. Établissez également la fréquence de vos réunions (12, 26 ou 52 fois par an) et le lieu où vous les tiendrez ; une salle fermée dans un bon resto constitue un endroit de choix. L’encadré qui suit présente le déroulement d’une rencontre type.
Déroulement de la rencontre |
I . Arrivée, salutations, etc. 2. Choix de l’animateur de la rencontre 3. Discussion sur une des 52 étapes de la démarche 4. Tour de table L’animateur demande à chacun si ses projets ont avancé. Chaque participant livre son témoignage. Les autres réagissent pour aplanir les obstacles rencontrés. Ceux qui devaient trouver de l’information ou obtenir des rendez-vous pour un participant communiquent le résultat de leurs démarches. Ceux qui peuvent aider un membre annoncent ce qu’ils s’engagent à faire avant la prochaine rencontre. 5. Jumelage des participants Si, d’ici la prochaine rencontre, un participant se décourage ou subit un revers, il peut appeler le membre avec qui il est jumelé pour lui faire état de ce qui se passe et de ce qu’il ressent. 6. Divers |
Remarquez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des projets pour faire partie d’un groupe de soutien. C’est souvent au contact des autres que les idées se mettent à jaillir et que des projets s’imposent. Il suffit d’avoir le désir d’améliorer sa vie et celle des autres.
Au sein d’un groupe de soutien, il faut respecter le mode de communication de chaque participant. Certains parlent plus rapidement que d’autres. Lorsqu’on leur pose une question, certains répondent tout de suite et d’autres ont besoin d’un moment de réflexion. Toute marque d’impatience a pour effet de réduire la qualité de la participation du membre.
Il n’est pas nécessaire d’imposer une procédure au groupe si ses membres n’en veulent pas, mais il est sain de le faire s’ils en éprouvent le besoin. Avec le temps, on découvre la formule avec laquelle les participants se sentent le plus à l’aise.
Même si vous êtes à l’origine du groupe, n’en assumez pas tout seul le leadership. Partagez-en la direction et jouez pleinement votre rôle de participant. Vous n’êtes pas qu’un animateur ; vous avez vous aussi des projets et des rêves à réaliser.
Évidemment, le respect de l’autre ne sous-entend pas une réception béate de ses rêves. Si un participant vous fait part d’un projet qui vous semble tout à fait irréaliste, dites-le-lui. Un débat s’ensuivra, lequel permettra à cette personne de réaliser l’ampleur du défi à relever. Personne n’est là pour jouer les éteignoirs, mais tous doivent contribuer à ce que chaque membre du groupe ait une perception réaliste (jours 7 et 21) de ses objectifs.
Assurez-vous finalement de célébrer chaque fois qu’un participant réalise un rêve. En fait, célébrez chaque fois que quelqu’un franchit une étape dans la concrétisation de son projet. Ainsi, on fait grandir le degré de confiance des participants.
Chacun peut devenir un exemple pour les autres. Vous n’avez pas à vous inspirer des grands personnages de l’histoire pour rester motivé. Les grands de l’histoire étaient des gens comme vous. Ce qui les a
distingués, c’est qu’ils avaient pris conscience de leurs forces et qu’ils s’étaient lancés dans des projets qui les animaient et qui correspondaient à leurs valeurs.
Deux suggestions de lecture aujourd’hui : Communiquez! Négociez! Vendez! et Réseautage d’affaires: mode de vie, de Lise Cardinal. Le premier vous apprendra à mieux communiquer, tandis que le second vous aidera à vous sentir plus à l’aise dans un groupe et à mieux réseauter.