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Jour 25 : La recherche active de solutions

Jour 25 : La recherche active de solutions 

Vous avez vu, au jour 21, qu’il est important d’avoir à sa disposition tous les faits pertinents avant de générer des solutions à un problème. Il est également judicieux de ne pas s’arrêter à la première solution trouvée parce que ce n’est pas nécessairement la meilleure. 

Accumuler les faits 

En effet, comme le montre le tableau, le processus décisionnel optimal se présente en cinq étapes. On accumule l’information qui permettra de dégager des solutions possibles. On choisit la solution optimale compte tenu des objectifs poursuivis mais, avant de la mettre en oeuvre, on prend le temps d’en évaluer les impacts sur les gens concernés afin d’éviter de créer de nouveaux problèmes. Finalement, on met en oeuvre. 

Le décideur qui choisit la première solution trouvée escamote les étapes 3 et 4 du processus décisionnel. Il risque ainsi d’opter, au travail ou dans sa vie personnelle, pour une solution qui n’est pas optimale et qui a un impact négatif sur les autres. Pas fort. 

Avant d’aller plus loin, rendez-vous au www.alainsamson.com/Le500, cliquez sur Les rapports, puis, dans la section intitulée Les rapports liés à l’intelligence émotionnelle, cliquez sur Le septième rap-port. Reproduisez ici l’information affichée. 

Votre score est de _____ sur un total possible de 25. 

La moyenne obtenue par l’ensemble des utilisateurs du site est de _____.

Si vous avez obtenu plus de 15 pour cette dimension de l’intelligence émotionnelle, c’est parce que vous avez répondu par l’affirmative à des énoncés comme «Je suis ouvert à toutes les possibilités en ce qui a trait à ce qu’il faut penser ou à ce qu’il faut faire face à une situation donnée » ou «Je ne m’arrête pas à la première solution qui me passe par la tête».

Chercher activement des solutions, c’est également refuser de se mettre la tête dans le sable en faisant comme si les problèmes n’existaient pas. 

Les trois activités proposées ici vous seront bénéfiques si vous avez un score inférieur à 15 ou si vous voulez faire grandir votre efficacité par rapport à cette facette de l’intelligence émotionnelle. Faites-en une. 

ACTIVITÉ 1 Devenir inclusif 

Pour les gens qui se sentent pressés par le temps, il est souvent tentant de décider seul, sans demander l’opinion des autres. De cette manière, on évite les discussions et on peut rapidement imposer sa première idée. Ce faisant, il est possible qu’on passe à côté de l’IDÉE, celle qui aurait entraîné des résultats exceptionnels. 

Faites cette expérience aujourd’hui : présentez une situation à une personne en qui vous avez confiance et demandez-lui ce qu’elle ferait à votre place. Écoutez. Encouragez le flot d’idées. Répondez à ses questions. Sa suggestion ne sera pas nécessairement retenue, mais elle risque de faire naître d’autres idées en vous, des idées qui seront supérieures à celle que vous auriez trouvée si vous étiez resté exclusif, Si vous aviez décidé en vase clos. 

ACTIVITÉ 2 Trouver le B 

Il arrive qu’on se prive de l’opinion des autres à cause de sa base de raisonnement. À partir du A et du C suivants, trouvez une base de raisonnement (un B) et notez-la dans votre cahier. 

A. J’ai un problème à régler. 

B. ___________________________________

C. Je vais trouver la solution tout seul. 

Quel pourrait être le B à l’origine du comportement C ? Pour certaines personnes, cela pourrait être une croyance (« Seuls les faibles ont besoin de l’aide des autres »). Pour d’autres, cela pourrait être l’orgueil (« Ça me gêne de montrer que j’ai besoin d’aide »). Dans ce cas, il faut trouver le B à l’origine de ce sentiment. Trouvez votre B. 

Rappelez-vous un moment où vous avez choisi de prendre seul une décision alors que d’autres auraient pu vous aider. Qu’est-ce qui vous motivait alors ? 

ACTIVITÉ 3 Changer de chapeau 

Edward de Bono, spécialiste de la créativité, s’intéresse depuis longtemps aux méthodes pouvant générer de multiples solutions à un problème donné. Il suggère, entre autres méthodes, celle des six chapeaux. 

Cette méthode implique que vous jouiez tour à tour six rôles qui sont associés à autant de chapeaux. Prenez votre cahier et lancez-vous ! 

• Commencez par le chapeau bleu, celui de l’organisateur qui, dans un groupe, supervise le processus décisionnel. Utilisez-le pour soumettre le problème. Énoncez. Racontez. Présentez. 

• Mettez ensuite le chapeau blanc, celui de la neutralité et de l’objectivité. Utilisez-le pour présenter les faits susceptibles d’améliorer la qualité de la décision qui sera prise.

• Passez au chapeau rouge, celui de l’émotion. Que ressentez-vous par rapport à ce problème ? Qu’aimeriez-vous en faire ? Quelle serait votre décision si vous deviez en prendre une immédiatement?

• Le chapeau jaune est celui de l’optimisme. Quels avantages y a-t-il à trouver une solution optimale ? Quelles solutions seraient idéales, à supposer que tout se déroule comme prévu?

• Le chapeau vert est celui de l’abondance. Générez un maximum de solutions. Soyez créatif

• Le chapeau noir, finalement, est celui de la prudence. Jouez maintenant les avocats du diable. Trouvez les failles dans les solutions énoncées jusqu’ici. 

Continuez le processus jusqu’à ce que vous ayez découvert la solution optimale. En analysant un problème sous ces six angles, vous faites grimper vos chances de trouver LA solution. Pour aller plus loin, faites cette activité avec une autre personne. 

Le livre La boîte à outils de la créativité, de Edward de Bono, vous en apprendra davantage à ce propos. 

svg8 min read

Alain Samson

Conférencier et formateur en entreprise depuis plus de30 ans, Alain Samson aide les organisations à relever les défis auxquelles elles font face. Alain sait aller à l'essentiel tout en soutenant l'intérêt de son auditoire grâce à la base scientifique de ses propos et un humour pince-sans-rire très efficace. Alain Samson offre un vaste choix de formations et conférences en entreprises à Montréal, Québec et ailleurs au Canada. Il offre aussi des bootcamp et activités de consolidation d’équipe pour entreprises et séances de coaching pour cadres et dirigeants. Détenteur d'un certificat en Sciences sociales, d'un MBA (UQAM, 1993) et d'un diplôme d'études supérieures en formation à distance, il est diplômé du Authentic Happiness Coaching Program, un programme de formation offert par des sommités mondiales en matière de psychologie et de développement personnel.

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