
Il existe un mot magique susceptible de vous faire épargner bien des heures par semaine. Ce mot, que vos parents vous ont peut-être appris à ne pas employer (les enfants polis ne le disent jamais, paraît-il), c’est non.
Il est impossible d’être de tous les comités, de rendre tous les services demandés et de camoufler les erreurs des autres en travaillant en double sans en payer le prix. Ce prix, c’est votre temps. Dire oui à un collègue équivaut souvent à dire non à un ou à plusieurs projets personnels.
Pourquoi éprouvez-vous de la difficulté à dire non ? Vous craignez de paraître impoli, vous avez un énorme besoin d’être apprécié ou vous vous croyez capable de tout faire sans nuire à vos propres projets ? Il est pourtant facile de dire non sans offenser les autres. Il suffit d’intégrer le mot « merci » à votre réponse :
• « Je te remercie d’avoir pensé à moi, mais je ne pourrai pas participer à ce comité. J’ai déjà assez de projets en marche comme ça ! »
• « C’est gentil de souhaiter connaître mon avis. J’aurais bien aimé participer à la réunion mais j’ai autre chose en ce moment. Puis-je te faire part de mon opinion tout de suite ? »
Cela ne signifie pas que vous deviez toujours dire non. La prochaine fois qu’un collègue vous demandera un peu de temps, demandez-vous ce que vous devez sacrifier pour lui être agréable et évaluez si ça vaut le coup. Rappelez-vous également que personne ne prendra conscience de la valeur de votre temps avant que vous n’ayez vous-même appris à l’évaluer. Si vous avez tendance à le gaspiller, les autres n’auront pas de remords à vous y aider.
Pour apprendre à dire non sans vous faire d’ennemis, consultez le chapitre 5 du livre La gestion des conflits pour les pissous. Apprendre à dire non rehaussera également votre estime personnelle. Quand vous dites toujours oui, vous laissez entendre que vos projets ont moins de valeur que ceux des autres.