Un communicateur efficace sait adapter son message à son auditoire fin de produire les effets désirés. La flexibilité dans la communication rapporte à cette capacité.
Avant d’aller plus loin, rendez-vous au www.alainsamson.com/Le500, cliquez sur Les rapports, puis, dans la section intitulée Les rapports liés à l’intelligence émotionnelle, cliquez sur Le cinquième rapport. Reproduisez ici l’information affichée.
Votre score est de _____ sur un total possible de 25.
La moyenne obtenue par l’ensemble des utilisateurs du site est de _____.
Si vous avez obtenu plus de 15 pour cette dimension de l’intelligence émotionnelle, c’est parce que vous avez répondu par l’affirmative à des énoncés comme «Je suis capable de donner mon opinion sans indisposer les autres» ou «Je ne dis pas ce que je pense dans toutes les situations. Je commence par me questionner sur l’impact qu’aura mon énoncé sur les autres ».
Vous connaissez sûrement des gens qui disent tout ce qu’ils pensent mais qui, ce faisant, blessent les autres. La flexibilité dans la communication vise à réduire les risques que de tels impairs se produisent.
Sélectionnez une activité parmi les trois qui suivent si votre score est inférieur à 15.
ACTIVITÉ 1 Adapter son niveau de langage
Vous ne vous adressez pas de la même manière à un adulte ou à un enfant. C’est normal. Vous vous dites qu’un enfant n’a pas le vécu d’un adulte et qu’un message livré avec un vocabulaire d’adulte pourrait être mal compris par un enfant. Avouez que cela suscite quelquefois la grogne des adolescents à qui vous continuez à parler comme s’ils étaient des enfants. La capacité d’adapter son message à son auditoire fait partie de l’intelligence émotionnelle.
Si vous êtes un spécialiste dans votre secteur d’activité, il est normal que vous en maîtrisiez parfaitement le jargon et que vous utilisiez sans aucune difficulté un langage (termes techniques, acronymes, etc.) qui, pour d’autres personnes, peut sembler obscur.
Si c’est votre cas, aujourd’hui, vous ferez des efforts pour adapter are niveau de langage aux gens à qui vous vous adressez. Si vous parliez à un novice, vous mettrez de côté les acronymes et les termes techniques. Si vous discutez avec un spécialiste, vous utiliserez son vocabulaire. Si vous vous adressez à une personne se situant dans la moyenne, vous poserez quelques questions et adapterez votre message en conséquence.
ACTIVITÉ 2 Préparer son message
Si vous devez faire une annonce aujourd’hui (faire part de l’adoption une nouvelle politique dans l’entreprise, signifier une heure de couvre-feu à vos jeunes, etc.), adoptez la démarche suivante avant de procéder officiellement.
Dans un premier temps, dressez la liste des personnes qui seront touchées par la décision et demandez-vous quels impacts celle-ci aura sur eux. Faites preuve d’empathie. Mettez-vous à la place de ces personnes et devinez comment elles percevront l’annonce.
Par exemple, Louise doit avertir ses vendeurs que, dorénavant, tous devront pointer au début et à la fin de la journée de travail. Selon elle, certains penseront que leur paye sera réduite s’ils arrivent avec quelques minutes de retard.
Dans un deuxième temps, trouvez des arguments qui pourront atténuer les craintes. Louise précisera que la nouvelle façon de faire a pour but de reconnaître ceux qui abusent. L‘objectif n’est pas d’espionner les vendeurs mais de s’assurer que certains ne profitent pas du fruit du travail des autres en ne se présentant qu’aux heures d’affluence.
Dans un troisième temps, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour minimiser les impacts négatifs de votre annonce. Il vous restera à structurer votre message de telle sorte que vous traiterez des appréhensions possibles en expliquant lesquelles ne sont pas fondées, lesquelles le sont et ce que vous avez prévu afin d’en réduire les impacts négatifs.
Si Louise se contentait d’annoncer la nouvelle ligne directrice sans tenir compte des appréhensions possibles, certains employés se sentiraient visés, alors que ce n’est pas l’objectif de la direction.
ACTIVITÉ 3 Réduire l’ambiguïté
Il arrive que, lorsqu’une personne dit quelque chose, son langage non verbal contredise ses mots. Quand cela se produit, les gens ont tendance à croire le message non verbal.
Imaginez un chef de parti politique qui dirait, un large sourire au visage, qu’il n’est pas d’accord avec une position récemment adoptée par l’aile jeunesse de son parti. Le croiriez-vous ou penseriez-vous plutôt qu’il est d’accord avec la prise de position mais que les aléas de la politique l’empêchent d’exprimer son opinion ?
Alors, aujourd’hui, ne communiquez qu’un message à la fois tout en évitant l’ambiguïté.
Assurez-vous que votre visage communique le même message que vos mots.
Voyez à ce que le ton de votre voix communique le même message que vos mots.
Pensez à ce que, si vous voulez inspirer confiance, votre corps présente une attitude d’ouverture (évitez de croiser les bras ou d’orienter votre corps vers la sortie).
Pour creuser le sujet de l’intelligence émotionnelle, procurez-vous L’intelligence émotionnelle, de Daniel Goleman et L’intelligence émotionnelle au travail, de Hendrie Weisinger. Afin d’en apprendre davantage sur l’art de passer un message persuasif, lisez Persuadez pour mieux négocier!
